Publié le 15 Janvier 2024
La dernière étude réalisée par les Notaires de France met en évidence que la classe DPE pèse de plus en plus sur le marché immobilier, aussi bien sur les prix que sur les volumes de vente.
La pression exercée par la loi Climat et résilience sur les passoires énergétiques influence désormais le marché immobilier. Les Notaires de France constatent ainsi en 2022 une très forte augmentation des ventes de biens immobiliers classés F et G au détriment de ceux notés D. Entre le deuxième trimestre 2021 et le premier trimestre 2022, les ventes de logements anciens F et G sont en effet passées de 11 à 16% en France métropolitaine. La hausse des ventes de biens notés G, les premiers à être frappés par l’interdiction de mise en location, est particulièrement importante (3 à 6%).
L’année 2022 se démarque également par la généralisation de l’impact d’un mauvais DPE sur le prix de vente. Jusqu’à présent, le prix des logements en collectif était peu impacté par des performances médiocres. Mais dorénavant, un bien immobilier énergivore, quels que soient son type et sa localisation en France métropolitaine, voit sa valeur diminuer. La décote d’un appartement classé F ou G peut atteindre 11% et celle d’une maison notée F ou G 22% par rapport à un bien comparable de classe D. Un bien immobilier qui, au contraire, a d’excellentes performances énergétiques peut voir sa valeur augmenter de 20% pour un appartement et de 15% pour une maison. La valeur verte creuse donc les écarts de prix entre les logements les plus énergivores et ceux qui ont les meilleures performances. Les tendances 2022 perdurent en 2023 selon les notaires.